Sols: La préservation en question

Publié le par Scilife

La surexploitation des sols inquiète les scientifiques africains.


L’un des moyens de survie utilisé par l’homme sur la teL-agriculture-peut-egalement-provoquer-des-changements-cli.jpgrre reste sans doute l’exploitation des sols par l’agriculture, et l’élevage, pourtant le sol est l’interface entre les roches et l’atmosphère. Il assure ainsi des fonctions fondamentales et vitales pour la survie de l’homme, pourtant il ne le ménage pas particulièrement. Il exerce beaucoup d’activités souvent concurrentes qui y génèrent régulièrement des conflits d’usage qu’aggrave l’impact des affres de changements climatiques et du réchauffement de la terre. Ce constat sur le sol et leur utilisation a été fait par l’association Africaine des Sciences des Sols au cours d’un colloque qui s’est tenu en décembre dernier à Yaoundé, sur le « les sols face aux nouveaux défis de développement durable en Afrique ». Les chercheurs africains spécialisés dans la recherche en science du sol se sont donc penchés sur la question des sa préservation des en Afrique. Sa dégradation est un fait courant en passe de devenir un véritable fléau auquel l’homme n’est pas innocent. Certes la désertification, l’érosion et les inondations sont pointées du doigt. Ces dégradations entraînent des répercussions sur les autres milieux connexes et perturbent la biodiversité, le cycle et la qualité de l’eau, ce qui à long terme fini par porter atteinte à la santé humaine.

Avec l’industrialisation poussée on observe une aggravation de la pollution des sols. Parmi les ressources naturelles, le sol constitue pourtant, avec les océans et l’atmosphère, l’un des trois grands ensembles du globe terrestre, où se déploient presque toutes les activités de l’homme. Il est au cœur de l’écologie terrestre car son interaction avec le climat engendre des processus actifs qui influencent fortement les écosystèmes terrestres. Les peuples ont utilisé et continuent d’utiliser le sol, chacun à sa manière. Les différentes formes d’utilisations sont l’agriculture, l ‘élevage, les loisirs, l’exploitation forestière, la production des matériaux de construction, etc.

En dépit de la croyance populaire selon laquelle «la terre ne se gâte pas», le sol n’est pas une ressource renouvelable, tout au moins à l’échelle humaine. En effet, la dégradation progressive de ses qualités par son utilisation. Dans un contexte mondial marqué par une croissance démographique généralisée, l’insuffisance des ressources, la surexploitation des écosystèmes et les perturbations environnementaux oblige en particuliers les chercheurs à faire preuve d’ingéniosité pou assurer la préservation des sols et garantir la qualité de la vie.

En Afrique, la transformation rapide du contexte social et environnemental global associée à l’impact des pratiques agricoles sur le sol, l’eau, et atmosphère  expose les chercheurs en science des sols à de nouveaux défis.

En effet, la diminution progressive des ressources du sol et la baisse de leurs potentiels, poussent des interrogations sur les enjeux d’une gestion des sols et des solutions alternatives envisageables. Un appel a été lancé aux utilisateurs des terres qui ont en charge de la préservation au quotidien de la qualité de cette ressource. La bonne gestion des ressources en eau et sol passera par al mise en place des conditions nécessaires à la combinaison participative des savoirs scientifiques et empiriques relatif aux sols, à leur utilisation durable et à la lutte contre leur dégradation, ainsi qu’à la promotion de la mutualisation des expériences réussies.

 

Bertille Moné

Publié dans Environnement

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